Selon Amnesty International, le Burkina Faso a l’un des taux les plus élevés de mariages précoces et forcés dans le monde. Dans certaines régions de ce pays, particulièrement au sahel, plus de la moitié des filles âgées de 15 à 17 ans sont déjà mariées.
Union sans le libre consentement des deux futurs époux durant laquelle au moins l’un des deux époux n’a pas l’âge minimum légal requis pour le mariage : telle se présente la notion du mariage précoce, une situation difficile qui prend une évolution considérable et qui n’est pas dénoncé.
C’est dans ce cadre que l’honorable Mamata TIENDREBEOGO a fait honneur à la jeunesse de Falagountou ce jour 18 Mai 2019, en répondant à l’invitation des élèves pour échanger sur le mariage précoce et ses conséquences en milieu scolaire.
Jeune députée engagée qui a bravé l’insécurité pour échanger avec des élèves, leaders de demain, dans le but de dénoncer cette pratique qui vole l’innocence et l’enfance des millions d’enfants et adolescentes.
Durant ce bel échange, elle dénonce les conséquences de ce phénomène qui prive les filles à leur droit à l’enfance et à l’éducation, et voire également leurs perspectives d’avenir et d’évolution se limiter.
Pour accompagner l’Etat à faire face à ce problème, elle invite ces futurs leader à un éveil de conscience : « le droit de dire NON au mariage précoce »
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